jeudi 30 octobre 2014

Architectures déstructurées

Où allez-vous bras dessus- bras dessous ? Mécanique désossée jusqu'à la moelle. Rien que des histoires à raconter. Minuscules. Dérisoires. Rien de rien. Mais le rien est révolu. Et il n'en savait rien. Il avait oublié d'où il venait. Et il s'est déshabillé jusqu'à se désosser. En pensant  dire la vérité.

Au seuil du vide. Un petit tour tout de même, m'sieurdame ! Un petit tour. Pour s'étourdir.
Et tous les jours, dans les oreilles. Toutes ces paroles qui bourdonnent. Venues d'une autre scène. Et qui défont les frontières. Câblages déstructurés. Entre deux chambres tôles ondulées.


Elles se cherchent. Une âme, un corps, une vérité,  pour vivre un peu tout de même. Avec la femme et l'homme, et l'enfant et le chien, sans compter la paille des lignes.



Des histoires encore des histoires. Grondant derrière les scènes de la nuit. Dans les draps durcis de sueur. Travaillant le rêve, torturant le langage.

             

 Elles ont mêlé le sucré et l'amer.

Mais tout cela survivra-t-il, si ce n'est qu'artifices de forme ?

L'on sait bien. Qu'au bout, oui au bout.  Oui mais quand même.

 Encore un petit tour. Oui tout de même.

Toutes ces histoires sans histoires. Qui n'échappent pas aux refrains. Dérisoires ritournelles. Elles cherchent. Y croient. Sans jamais s'y croire. Juste le temps de le dire. Et d'en prendre acte. Y. En

Ânesses en déroute.

A nouveau jouissives. 

Petites vies de pages blanches.

Qui...

Un petit tour et puis s'en vont.















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