jeudi 13 juillet 2017

histoires de rien












c'est le vent qui hurle souffle et crie comme une colère d'enfant il tourbillonne dans les murs sable soleil autour du verre du soir il raconte ce que veulent dire les locaux calme ce matin lumière ascendante retrouvaille





4 commentaires:

  1. Que l'enfant ne perde jamais la complicité du vent, du calme accueillant au matin. Tiens ! c'est ça peut-être que voulait dire Hokusai, qu'il lui fallait du temps pour retrouver !

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  2. on pourrait l'imaginer ! j'avais lu je ne sais plus où, dans une biographie de Zao Wouki qu'il enviait sa jeune soeur de ses traits si libres, gribouillis de l'enfance qu'il n'arrivait plus à atteindre lui après son parcours si remarquable d'apprentissage ! oui hokusai et zao solidaires du vent !

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  3. Ce "vent tourbillonnant qui rabat les volets" comme ceux des maisons et déjà celle de mon enfance, exorcise-t-il la colère? Puis quand "la tempête s'éloigne et les vents sont calmés", se retrouve la limpidité d'un matin porteur d'esquifs (!)Et ici, de nouveau Hosukai bienvenu, en sa jeunesse toujours à venir.

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  4. il est des moments, des phénomènes, des événements si intimes à chacun que l'on peut imaginer les garder dans le creux de la main et les porter à l'oreille comme les coquillages marins et entendre le vent de la mer en sa jeunesse à venir oui et entendre les volets contre le mur...
    merci de ces échanges belle soirée à vous Noëlle

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