dimanche 20 août 2017

Sygnes matin




















Je les ai vus comme je vous vois dans leurs ablutions matinales je ne les pensais vivants que dans les contes d'enfant ou sur les lacs dansants ils s'ébrouaient si discrets qu'on les aurait pris pour des poules d'eau ou des ragondins ombres noires  entre plumes et poils êtres étranges sur le chemin transmutation c'est un temps devenu fleuve douceur matin couleurs lumières  ne le savez vous pas m'ont-ils dit dans le creux de l'oreille message transmis amis de toujours surgis du sable du rivage







7 commentaires:

  1. Comme est venue vite cette familiarité si grande, devenue presque intimité et bientôt confidence, apprentissage des secrets, délivrance des clés d'un royaume vaste et enchanté...

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    1. sans doute de ces jeunes cygnes noirs et quand ils ouvraient les ailes qui commençaient à dévoiler leur blanc il s'en dégage une étrangeté...

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  2. Féérie de ce noir et blanc en laquelle, aussi, j'aime voler avec les hirondelles quand dans leurs essors,elles offrent au regard la nacre veloutée de leurs ventres. Merci Huê pour vos c(s)ygnes pour lesquels je me suis prise d'amitié.

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    1. ils vous le rendent ! belle après-midi à vous

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    2. Merci Huê...Je pense aussi à Sygne de Coûfontaine, à sa mort silencieuse. C'est vrai, donc, que s(c)ygne, s'associe, dans l'art, à la mort...Mais pas dans vos photos ni dans vos mots où l'on voit s'ébrouer la vie

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    3. oh oui j'y ai aussi pensé Sygne nous fait signe...

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