Un ascenseur s'était bloqué dans les étages du temps. Un musée s'y installa dans ses miroirs. Il renvoya à l'infini ses personnages venus d'ailleurs. Mise en abîme de peintres, d'aquarellistes et de colleurs sauvages. Et de leur babel de langues, tessons matières, est montée cette rumeur si lointaine. C'était une mosaïque qui de vagues en vagues, a conduit les mots et les couleurs à la parole. Extrêmes chemins. Tumultes fougueux.
Chu Teh Chun
Ce que je vois dans cette peinture presque fascinante c'est une belle tentative de rassemblement, presque de confusion de toutes les énergies qui aspirent à une même création. Et votre texte fait, je crois, la même tentative. Il faut au lecteur, comme au spectateur, une pareille capacité à perdre tout repère et toute limite !
RépondreSupprimerj'aime beaucoup Chu teh chun si grand peintre, décédé il n'y a pas longtemps, (de la génération de Zao Wou Ki). Couleurs, mots, une palette qui parle la vie. Parfois.
RépondreSupprimerbelle journée créative à vous !
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