C’est une lumière qui capture le
regard. Eblouissante. Sidérante. Pointue. Aveugle-rétine. Et puis son grain
apparaît. Il raconte les ombres, les formes et les reliefs. Tout en rondeurs.
Parfois en éclairs. Hirsute, dans ses tâches de craie. Ourlant ses voisines
dures. Feldspath. Que détaille le regard studieux… Mais nul ne sait.
C’est un blanc tacheté. Ombre
devant. Il accommode ce qui échappe au loin. Et voilà qu’une histoire apparaît.
Cosmopolite lumière. Déracinant le regard de ses attaches familières.
Mais là-bas, n’est-ce pas lui
encore, en ces stries de rosée ? Traînant dans ses pinceaux, ses seaux de
garance. Tendresse oubliée. Mélangée. Transformée. Souffle devenu. Et puis disparu.
Car il n’y en a jamais eu.
C’est une trouée de ciel. Infime.
Lacune de blanc infini. Transparent. Vide. Réserve aux mille couleurs.
Attendant ses larmes de mousson.
Soudain. Le regard
s’arrête. Mousse. Matière. Aspérités. Des traînées étranges racontent une autre
romance. En harmoniques-clarté. Que les langues de la matière conjuguent.
C’est un fantasme de
roche. Polymorphe. Hospitalier.
Fait de lumières. Et d’ombres
feutrées.
C’est une histoire susurrée
à l’ombre des rochers.
Elle tourne dans le
vent.
Cris de mouettes.
Encore.
Photo de Bona Mangangu.
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