J'avais envie de bettes et de salades sauvages
Avec un brin de rouge, de violet et de safran
Sans oublier la lamelle de gingembre
Et puis le bras fatigué d'avoir tant travaillé, j'ai levé la tête
J'ai entendu le craquement de cette branche tout là-haut
C'était un arbre remarquable
Aux drôles de lignes tordues
Il s'était planté au milieu de la cuisine
Il s'était trompé d'histoire...
Je lui ai alors ouvert la porte
Pour le laisser s'en aller
Vogue galère
Vogue galère
C'était un jardin public
Qui s'en allait vers l'horizon
Il a pris ma main, cueilli un rayon de soleil et une branche de cyprès, puis il a pris la poudre d'escampette
Entre un banc et sa potée de contraintes
Romarin, verveine, citronnelle,
Polygonum, pérille, coriandre,
Sans compter l'herbe à paddy
Tous
Proliféraient
Dans ces riens saisis au vent de midi
Et dans l'ombre vivace....
l'inconscient structuré comme une poignée d'herbes folles
Quel menu savoureux !
RépondreSupprimerOn peut goûter ?
oh merci, c'est d'accord, je mets un couvert de plus alors, à la table des mots qui circulent
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