mercredi 24 février 2016

Bribes du temps qui passe



Il a tellement plu aujourd'hui que l'eau a monté jusqu'au chemin de halage. Mot si ancien qui double un chemin qui n'existe plus que pour les promeneurs et les ragondins.
Il a tant plu en amont, voilà l'eau qui dégringole jusque sur les fleurs d'un prunus qui a perdu la tête tant il y avait de vent.




Quand commence donc l'écriture ? Avec le vent, avec le temps, où quand finit quelque chose, ou plutôt quand tente de naître quelque chose ? Il m'a parlé ce matin et m'a dit qu'il  préférait garder en germe tout le potentiel plutôt que d'écrire, ou de prendre des photos.
Ecrire... la doublure du temps, ce luxe d'en saisir la doublure, quand le quotidien des besoins ne prend pas à la gorge. 
-Il fait un peu froid ce matin, ne trouvez-vous pas ? a-t-il dit encore.
Il a passé le pas de la porte et reviendra la semaine prochaine.


Grand merci de vos traductions !
@larosaturca



con il vento, con il tempo..quando finisce oppure tenta di avvenire..scrivere






2 commentaires:

  1. ... votre écriture semble se faire dans le souffle de votre même souffle.

    Merci
    rosaturca

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    1. merci de vos traductions et de vos lectures. L'aventure d'une langue à l'autre, toujours ce merveilleux voyage et dans le décalage d'autres fenêtres encore, toujours, suggérées.

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