Cela ressemble à un café au bord de la plage. Evoquant toutes les vacances du monde. Il n'est pourtant que patio au milieu de bâtiments lourds d'étages. Mais l'oeil s'attarde à de petits détails, potences à roulettes, perfusions, chemises larges, avec à leurs extrémités, des visages amaigris et fatigués. Des bien portants, la famille ou des amis devisent. C'est un bar au milieu de l'hôpital. Il en appelle à toutes ces plages de l'été. Rappelant le destin des corps face aux espérances de la vie. Ils et elles se parlent. Et ce faisant, dans son tour de passe-passe, le langage éternise tout ce qui se dit, faisant croire à la pérennité de ce qu'évoquent ses pauvres mots. Je sais bien mais quand même. Car quand tout sera passé, que feriez-vous de bon malgré tout ? De ce côté ou de l'autre de l'existence ? Dites moi, encore une fois, ne serait-ce qu'une fois...
Quel doux été quand est venu s'asseoir dans ces chaises vides le plein léger d'une conversation des mille et une rêveries humaines. Merci.
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