Ils se sont bousculés, images et sons et pensées. Tourbillons, ruminations, rondes infernales qui se sont crues malheurs extraordinaires. Mais tous n'étaient que misères banales. Graminées de vies assoupies. Ils demandaient, quémandaient, détestaient, hirsutes de questions inassouvies. Lumière, fraîcheur effleure, c'était un matin nouveau. En friche encore.
C'est une profusion et une clarté qui s'offrent comme un combat gigantesque et modeste. Cela donne envie de voir toutes choses en friches.
RépondreSupprimerFriches fécondes et nécessaires...
RépondreSupprimerplantes si élégantes, inaperçues le plus souvent alors qu'elles sont extraordinaires
RépondreSupprimerc'est vrai, toutes ces dites " mauvaises herbes", réservoir de vie néanmoins
RépondreSupprimer