Tout est passé. Au fil de la parole. En ces mots poussière de temps.
Tous carbone devenus. Eux aussi. Mémoires, mémoires déposées là. Le corps n'est pas seulement cette barque où l'on s’assoit. Il est aussi cette torche qui brandit la flamme. L'un consumant l'autre. Que ce fauteuil a recueilli depuis si longtemps. Et l'oubli les a emportés dans le vent des passions
enterrées. Il m'a dit en voyant le chien si affectueux.
" oh il va bientôt monter
sur le divan avec moi !"
"qu'est-ce qu'il a du
en entendre au fil du temps !"
Nous avons souri tous ensemble et
le chien aussi. Qui a donc dit que les chiens ne parlent ni ne sourient ?
Le chien lit.
RépondreSupprimerEt la chie-en-lit.
Excellent programme.
Le chien sourit et n'en pense pas moins...
RépondreSupprimerAh ces humains !