brindilles
en leurs souvenirs
printemps
dans le champ près du portail
agaçant le chat
les feuilles mortes ( Issa)
le pommier
une saison seulement
et des bras tout effilochés
au milieu de la casserole
parmi les patates
le clair de lune ( Kyoroku)
dans le compost
coloquintes et chayottes
et une feuille encore si verte
"Rien du tout" est comme un paradoxe à l'image de ces brins d'herbe vaillants qui pointent hors d'une neige cotonneuse : étrangeté du contraste blanc vert et gris...ombres de lumière. Contraste aussi, dans un haïku, lune/patates. Et ça et là des brins de nostalgie, à peine : souvenirs...feuilles mortes...seulement...effilochés...encore. Toutes petites touches dans le si vivant du printemps et de son pommier. Merci Huê pour tant de justesse frêle. Belle soirée.
RépondreSupprimerelles étaient comme des flocons de neige vues de loin elles venaient des peupliers le long de la route ;-) trompe l'oeil trompe saisons trompe temps ;-)
Supprimerbelle journée à vous chère Noëlle
Leurre étonnant des boules de coton : la nature est artiste!!
Supprimerles artistes nous précèdent et la nature les précède ;-)))
Supprimerbelle après-midi à vous chère Noëlle
... alors j'ai expliqué que l'essence de la nature c'est la créativité. Essentiellement la nature est artiste. C'est à dire : elle est le premier artiste, elle est le premier poète. La nature est le poète universel.
SupprimerLa nature est inventive d'êtres nouveaux. Elle ne sait pas où elle va. Elle agit, oeuvre, crée, sans savoir ce qu'elle fait.
Marcel Conche. Ici, dans sa voix :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19554256&cfilm=238422.html
merci ! j'aime bcp marcel conche
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