"Car quand on relit aujourd'hui l'Iliade et l'Odyssée, ce ne sont pas seulement Hélène, Andromaque ou Nausicaa qui renaissent sous nos yeux, mais plutôt ce qu'on pourrait appeler la synchronie du féminin : toutes les femmes qui habitent en nous chaque jour - la fille, la mère, l'épouse, l'amante, l'amie - et que les femmes d'Homère savent incarner à la perfection. Ces femmes c'est nous...."
" C"est donc la mémoire de nous-mêmes en tant que femmes qu'Homère nous a laissée en héritage. Cet héritage mystérieux jamais dissipé, mais qui, au contraire, redevient toujours contemporain et présent. Chaque jour, nous sommes à la fois Hécube, Andromaque, Hélène, Calypso, Circé ou Nausicaa. Synchroniquement." 1
1. Andrea Marcolongo, Cherchez la femme, Le point 2341, 20.07.2017.
Je pense à "la femme n'est qu'à barrer la" et à une vision du féminin plus axée sur la singularité, un " pas toute(s)" lacanien qui ne serait pas une vision "synchronique". J'ai du mal à imaginer que"toutes les femmes habitent en nous chaque jour" mais il est vrai que s'il s'agit de "mémoire de nous-mêmes", alors une nuance capitale intervient. Merci pour ce texte qui donne à penser et bonne journée chère Huê.
RépondreSupprimerle singulier qui a pu intégrer en vérité le chemin du particulier vers l'universel amène... parfois à réduire le " et moi et moi" qui cliniquement clame sa particularité en oubliant l'universel de la structure qui est notre lot comme l'est la castration à tous et toutes. C'est vrai que le texte donne à penser quand les signifiants viennent à faire échanges, débats, nuances, contradictions. Le pas-tout ouvre une autre fenêtre de l'expérience et sans doute d'autres formulations encore. merci de votre retour chère Noëlle.
SupprimerOui, Huê...Je sais que le "pas tout" en ce qui me concerne est une sorte de revendication parfois obstinée de la "Jouissance"; qui ne se supporte, bien sûr, que d'un "pas pas tout" lequel renvoie comme vous l'indiquez à l'incontournable castration...Encore la question toute spinozienne des modes qui ouvrent toutes sortes de fenêtres. Très bonne journée. :-)
Supprimerj'ai relu votre texte sur Spinoza, sur joie et désir, quand vous parlez de poubellification... il est vrai aussi qu'on peut retirer de la poubelle certains signifiants toujours vivaces ;-))) qui mettent toujours en joie. Alors ne pas se priver de la joie... belle après-midi à vous
SupprimerOui, ce texte-là reste vivant en moi comme des aspects de quelques autres qui sont devenus mon tissu...Recyclage.
SupprimerPetite fantaisie sur ces points : Patou et Papatou sont dans un bateau. Qui devrait tomber à l'eau, qui rester sur le bateau? :-))))
je me demandais si Patou et Papatou n'étaient pas aussi des noms possibles de toutou ;-) blue toutou
SupprimerBien sûr, un patou est un chien de berger (pastor en occitan).
Supprimerhttps://www.facebook.com/photo.php?fbid=2041674739452709&set=p.2041674739452709&type=3&theater
RépondreSupprimermerci René, j'essaie de mettre le lien
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RépondreSupprimerIl s'agit de ceci : une sculpture de FANN : Artiste plasticienne
fann.bess.free.fr