tous les mouvements
du coeur
dans un seul frisson ( basho)
cet or
pourrissant
à terre
oh comme ils sont verts
les longs filaments du saule
sur les eaux glissantes ( onitsura)
vert
hirsute
là des heures entières
du coeur
dans un seul frisson ( basho)
cet or
pourrissant
à terre
oh comme ils sont verts
les longs filaments du saule
sur les eaux glissantes ( onitsura)
vert
hirsute
là des heures entières
Ce que je ressens ici, c'est ce que j'entends monter de ces tapis de feuilles tombées à l'automne, en éclats dans les herbes, comme sur la photo, que les frissons des corps, ceux des feuilles comme de notre peau, sont aussi frissons du cœur. Bashô saisit cela en quelques traits du haïku. Et j'aime, sur la photo les intermittences bleutées de la terre. Belle journée, Huê.
RépondreSupprimermerci Noëlle à vous aussi
SupprimerBeauté frémissante et fragile
RépondreSupprimerqui attend
le pied audacieux
froid si froid
RépondreSupprimerce matin encore
feuilles terre devenues
belle journée René