Je suis revenue. J'ai regardé par la fenêtre. Je n'ai vu que des images qui n'étaient plus. Un coin de ciel encadré par le bruissement des feuilles. De par une chambre sombre et fraîche. Ses barreaux quotidiens étaient. Alignés. Rectilignes. Dans leur rhétorique quotidienne.
Carré noir soudain.
Et puis son théorème de lumière. Oxymore. Armatures pierres et bois. Peuplées de fantômes.
Une voix s'élève. Elle ne parle, elle aussi, que de passé révolu. De revenants toujours actifs. De détails réels. Aux faits mensongers. Tous de fiction. Mi-dire d'une vérité. Matière ambigue qui respire le temps. Et s'accroche à la mémoire. Le bois est gris. Clair si clair. Serti de pierres. Aveugles.
Tu renverses la tête. Tu fermes les yeux.
Le ciel est une orange bleue. Qui goutte sa pluie de lumière. Sur les pages d'écriture de ton quotidien revenu.
m'embarquerais bien par la seconde fenêtre
RépondreSupprimeroh oui, le charme des murs qui restent debout et incitent toujours
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