Il est une silencieuse naissance de la parole. En cette nuit tombante. A qui parles-tu donc ? Même à mi-voix. Aucune voix ne parle sans dialogues. Propulsant l'intensité des corps. Elles sont. Voix rauques. Voix fraîches. Filets de voix. Face au monde. Rainures d'écritures devenues.
Parler, même en silence...
RépondreSupprimertentée par le silence pour mieux le laisser résonner et le goûter, parole et silence s'appartiennent l'un l'autre
Supprimerhospitalité, silence, naissance...lumineux glissement des mots dans la voix , comme celui, nuancé, de la lumière sur le clair obscur du paysage fluvial.
RépondreSupprimerentre silence et mots, le souffle ?
SupprimerUne belle photo qui suspend à l'envi l'embrasement de la contemplation. Non sans cette mélancolie de nous savoir, humains, tant désireux de parole, qui nous rapproche autant qu'elle nous sépare du monde.
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