vent d'automne
il y a des pensées
dans la tête d'Issa
(Issa)
fleurs d'hiver
elle souhaitait tant les cueillir
absences absences
il y a des pensées
dans la tête d'Issa
(Issa)
fleurs d'hiver
elle souhaitait tant les cueillir
absences absences
si calme
le verger de kakis
sous la lune d'hiver
des pas
sur le chemin
les mouettes s'envolent
même pourchassé
il n'a pas l'air pressé
le papillon
un seul livre
ce matin
les feuilles du jardin
Une petite lumière
RépondreSupprimeren bas sur le chemin
fait signe de présence
lointaine.
Fleurs pensées, feuilles livre, tout est Nature. Ciel et eau, reflets inversés du mystère des arbres et du ciel sur cette photo au doux clair obscur.
Qui pour entrer dans cette page de beauté, et manger ce livre ?
RépondreSupprimermerci René de ta visite matinale, belle journée à toi
Supprimerje réfléchissais aussi à ceci de façon "expérimentale", espérir comme disait le vieux français : il y a des " pensées " implicitement nature, monisme avec le monde environnant, bain de pensées dans lequel un sujet peut être pris sans se rendre compte, comme le petit poisson et son ami dans le grand océan. il y a peut-être aussi comme des ponts entre monisme et dualisme, et selon les termes ils ouvrent comme des fenêtres différentes sur l'événement et une posture d'être au monde. Eclat, signe de présence comme vous l'écrivez. Merci de votre visite chère Noëlle. belle journée à vous avec la nature ! ;-)
RépondreSupprimer"espérir" éclaire le chemin de nos échanges comme la petite lumière qui clignote sur la photo; ce mot, depuis que vous l'avez proposé, nous l'avons mâché remâché, craché, repris, recraché. Aujourd'hui, vous "espérissez" (on peut le conjuguer?) d'une façon qui m'emmène très loin;"bain de pensée", que je ressens plutôt au singulier, me ramène à Averroes et aussi à ce poisson que vous évoquiez déjà et qui ne savait pas où était la mer. Localiser l'intellect est le propos d'Averroes. Est-ce pour autant monisme? Dualisme me fait un peu reculer même si j'en imagine une dialectique de tension et renversements. Tout de suite, j'écarte et place entre une tercéité. Vous ayant lue, je sens des mots affluer en moi puis refluer essayant de dire...quoi? La combinaison des tercéités...Multiplisme? pour tenter un mot en isme qui irait plus loin que multiplicité...J'en aime le pli et l'évocation de l'infinité des modes d'être au monde. Belle soirée Huê. Je vais rendre visite aux cyclamens tant que la lumière les baigne encore.:-)
RépondreSupprimerA y réfléchir un peu plus, ce qui me gêne dans la dialectique, du moins telle qu'elle a été théorisée, c'est que le négatif qui met en tension le positif, le fait dans la finalité du savoir qui pourrait à terme au "dimanche du monde" être absolu. Ce serait comme une voiture qui, à chaque tour de roue,irait vers un but. S'y perd, à mes yeux,:-), l'idée des bifurcations neg-actrices du négatif dans un processus...Mais sans doute faudrait-il nuancer plus finement : j'ai écrit comme ça venait...Je vais être en déconnexion jusqu'à jeudi. Bon début de semaine à vous.
RépondreSupprimeroui, c'est vrai, "négativité", "dialectique" avec leur résonance hégélienne amènent immanquablement cette idée d'absoluité finale qui devient gênante,et c'est ce que le XXème siècle a souvent combattu. Mais je me disais que si l'on prenait en compte la négativité toujours active, toujours vivante, elle retournerait sans fin ce qui est désigné au bout même cet absolu.Elle contient en germe le ferment qui abolit tout désir d'absolu. C'est ce vieux livre " la patience du concept" de G Lebrun que j'avais travaillé il y a près de vingt ans déjà ! qui me l'a fait découvrir.
RépondreSupprimerbonne déconnexion chère Noëlle et belle soirée cyclamens à vous j'en ai vu de magnifiques tout à l'heure et ai pensé à vous ;-)
Oui, ainsi sans doute, rejoint-on une "negaction", y remet-on une dynamique pyramidale...Revenue de ma déconnexion, je lis avec plaisir votre réponse et...vos derniers textes auxquels je reviendrai. Très bonne soirée à vous.
RépondreSupprimervive les mots valises signifiants nouveaux ;-) bon retour cher Noëlle !
RépondreSupprimerMerci chère Huê. Vos mots sont de bienvenue...
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