broussaille
d'herbes d'herbes
si froide douceur
magnifique
par un trou dans la cloison
la voie lactée ( issa)
herbes cassantes
disséminées
à peine chantantes
toc-toc toc-toc
dans la brume approchant
qui cela est-il donc ( issa)
mousses d'herbes d'herbes
racontant la lumière
frissons du jour
Cendrées frissonnantes, les herbes
RépondreSupprimermurmurant entre elles
tutoyant, caressant le ciel
Ici, ce n'est pas encore tout à fait l'hiver. Belle journée Huê.
je me posais cette question : il y a peut-être des mots qui nomment et d'autres qui font ex-sister l'instant, par le chemin du temps pour intégrer en vérité comme le signale votre dernier texte
Supprimermerci de votre visite chère Noëlle belle après-midi à vous
Ce qui me rappelle ce que je ressentais et énonçais de l'écriture, la vôtre en particulier, il n'y a guère : le mot n'est pas toujours le meurtre de la chose; oui,en partie quand il nomme (symbolique qu'il faut à coup sûr protéger) et pas du tout quand il révèle, "fait exister", comme vous dites ( icônes, indices, signes, babils, vous diriez lallations). Très bonne soirée, chère Huê
SupprimerCe n'est pas encore l'hiver, tant la douceur fourrage dans ses premières tentatives d'engourdissement. Dans les haïkus il y a ces petits bruits, ces petits chants, ces trouées vivaces.
RépondreSupprimermots bruits qui doublent les bruits de l'hiver ;-)
Supprimerc'est bien ce que j'entendais ;-)
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