entre les pierres
le vent
les graminées
bruits d'hiver
à raz-de-terre
murmure l'eau
sans âge
si ce n'est
celui du présent
contre la grille
l'eau
les nuages s'amassent
le vent
les graminées
bruits d'hiver
à raz-de-terre
murmure l'eau
sans âge
si ce n'est
celui du présent
contre la grille
l'eau
les nuages s'amassent
Ce que je ressens à contempler cette image est qu'un bleu si doux ne peut être de fermeture; les pierres friables et moussues font commun accord et les interstices ouvrent le passage aux herbes et au lierre. Je m'imagine poussant la grille qui grince et pénétrant dans le jardin ensauvagé du temps. Entre...sans...contre...lient/délient images visuelles et auditives...vent, graminées, murmures d'eau. Le présent insiste. Bonne journée Huê.:-)
RépondreSupprimerla grille qui grince présence pérenne tangible c'est le frère de Colette qui lui disait qu'en revenant à la maison, chez Sido, il avait constaté que le portail avait été graissé ;-)
Supprimerbonne journée chère Noëlle
Ce que je ressens à contempler cette image, c'est que les barreaux sont d'un bleu trop doux pour évoquer la fermeture. Interstitiels, ils font commun accord avec les pierres qui les encadrent et les herbes qui les traversent. Je m'imagine poussant cette grille qui s'ouvre en grinçant et pénétrant dans le jardin ensauvagé du temps. Les mots "entre" "sans" et "contre" lient et délient les images visuelles et auditives
RépondreSupprimerIl y a toujours beaucoup de bonheur (réel ou rêvé) quand la fragilité et la solidité s'allient. Comme la pierre et le végétal, l'air et la grille. Il me semble que je peux rester très longtemps à contempler cet endroit (même en photo) sans jamais que la grille ne s'ouvre, car ce n'est pas un passage pour nous, mais pour le vent, les graminées, le soleil et l'ombre.
RépondreSupprimerd'autant que la porte est souvent fermée et les herbes montrent que personne n'y passe surtout en ce moment...
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