elles étaient alignées prêtes à être empruntées miroir d'eau dure d'eau lourde d'eau fraîche et l'hiver était lui aussi à pied le long des berges un ami m'avait écrit hier soir la solitude des mots qu'il ne voulait imposer à personne fraternelle solitude une dame était venue parler d'une existence dont elle avait toujours cherché le sens depuis la mort du père et à la question de la différence entre sens et existence sans réponse aucune soudain elle a entendu résonner en dehors d'elle ces mots usés par la vie sonorités lallations devenues elles ne posaient plus qu'une question que voulaient-elles donc dire glougloutant dans cette eau amicale faite lalangue c'était sous les barques solitaires et toutes sont venues habiter le regard mouette qui rôdait au milieu de la rivière que donc voulaient-ils dire ces éclats énigmes en leurs voyages suspendus mais le vent toujours le vent ce matin encore
Trouvaille ici de la ligne bleu/droite au- dessus de l'eau et gris/brisée en son reflet. Trois barques pour le voyage où le tissu de l'inconscient vient faire tiers et transition pour la navigation sous et sur les eaux. Indécision des rives, dérive...en lallations qui sont mots de lait, modelées, modulées, énigmes portées par le vent et dont le (non)sens soufflé fait de l'existence solitude et partage qui s'impose...sein pose. Je me sens très inspirée par le vent de vos propos, Hûé.
RépondreSupprimermarcher le long de l'eau et parfois les mots encore mais la rivière emporte dans son courant nettoie nettoie...
RépondreSupprimerbeau dimanche à vous chère Noëlle grand merci de vos lectures
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RépondreSupprimerLes barques sur l'eau sont les peintres et le tableau
RépondreSupprimerc'est très juste
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