Tu es revenue, tu es arrivée, a dit la vague, tu es chez toi à chaque instant, sur chaque grain de sable, tu as creusé le rivage et rêvé l'océan. Respire, marche, vole. Nul besoin de ligne d'horizon. N'es-tu là, infiniment là. Brume au vent du monde, bulles, bulles, vacuités éphémères.
Cette ad-venue de la vague, rencontre sableuse, bleus, blancs,ocres entretissés, écume apaisée, et puis traces, et puis la revenue, présence au monde, absolue et fugace.
RépondreSupprimerMerci Huê pour ce second "présent" du jour.
c'est ce sentiment de si grande intimité avec la nature, l'eau infinitésimale,et peut-être finalement avec la matière, intimité avec cette matière, hors de nous et en nous qui m'a imprégnée face à l'océan. Certains abstraits, peintres, nous l'évoquent parfois. Merci de votre visite chère Noëlle
RépondreSupprimerQuelle proximité sensuelle dans ces photos. Elles offrent en partage cette imagination de la matière dont parle Bachelard, et que votre texte murmure en pure poésie.
RépondreSupprimermerci de ce partage
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