toujours par deux ils sont revenus dans le bras calme du fleuve presque devenu étang en cette époque de
l'année et les battements de leurs ailes m'ont fait imaginer qu'ils me
parlaient quelque langue cygne onomatopées insignes tous phatiques
de voyages et l'eau toujours l'eau tournoyante incarnoyante de reflets qui font
dire encore et toujours combien l'océan est loin et sans beaucoup de
façons je me suis demandée ce que leurs frappements d'ailes pouvaient bien
traduire de voyages inachevés dans l'ombre des nuages vers son sud de sable blanc
Nul doute qu'ils viennent se faire compter et raconter, ils savent bien qu'il y a là, parmi tant d'autres choses intéressantes, des humains avec leurs drôles de plumes, leurs allées et venues et leurs regards sur eux.
RépondreSupprimer