Si tu parviens au sommet de la montagne continue de monter
Le vent le vent
tempête pourtant
nuages toujours
nuages toujours
Montagne au loin
où la chaleur du jour
s'en est allée ( Ryokan )
Pourtant pourtant
Une illusion
peut-elle
exister ?
Sous mes pieds
le sentier et ses ornières
soleil pourtant ombres toujours
où la chaleur du jour
s'en est allée ( Ryokan )
Pourtant pourtant
chaleur en jambes
où donc est la montagne
Une illusion
peut-elle
exister ?
Sous mes pieds
le sentier et ses ornières
soleil pourtant ombres toujours
On dit que le koan est un énoncé paradoxal à méditer qui ne se
résout pas par la logique qu'est-ce donc qui pourrait lui venir en
échos et non en réponses je me suis amusée à en imaginer à partir de petits riens d'automne
vus d'en bas
Le vent danse avec les feuillages, danse avec les nuages...et avec l'invisible vers lequel se hâtent les jambes ou qui court sous les pieds. Il se dégage de ce billet une grande énergie qui me rend sensible aussi, nostalgiquement, aux effacements vers lesquels pourtant se pressent nos cheminements.
RépondreSupprimerSoleil aujourd'hui. Belle journée Huê.:-)
belle journée à vous aussi Noëlle
SupprimerCette avancée nous tient, nous imprègne, comme la course des nuages, l'ascension de la montagne, la chaleur du désir, et pourtant nous ne savons pas où est le haut, où est le bas... toujours nous avons besoin de révolution... même si, parfois, elle semble attendre sur le chemin sous les pas, ou bien a-t-elle déjà eu lieu : dans les ornières soleil pourtant ombres toujours.
RépondreSupprimermerci cher René
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