page blanche

Depuis un moment déjà, des mots en jachère

Sur leur blanc aux mille couleurs
Gestantes endormies

Qui ne savent si reviendront

En leurs habits de pauvre

Ah restez un peu !

Je vous aime quand même !



L'outremer du temps

Brassées d’or pur abrasées par la nuit

Elles sont venues tinter dans l’ombre bleue de la lune

Il n’y avait ni Mars ni Vénus ni Neptune

Seulement du soleil à pleine mains sur l’outremer du jour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est un caillou tombé dans l'eau

il a fait des ronds, remuant dans son verre, des nuages baignés de bleu, des ciels verts, absinthe, amande, lichen, malachite, ourlés de silures, et tous tournoyaient.

Mais était-ce dans le ciel ou au milieu de l’eau ?

 

 

l'aube de l'onde

Tête renversée, les yeux dans l’eau, poussière,  ciel et air sont venus pétrir les frontières du monde. Te voilà cygne, canard, ombre devenue, assise auprès des roseaux, pinceau à la main trempant dans l’aube de l’onde.


 

 

 

 

"Rovesciata la testa, gli occhi nell'acqua e... "

Oh si grand merci de cet écho italien de l'autre côté de l'onde... à la traduction de

 

 larosaturca ‏@larosaturca