Lavés lustrés brillants
Oignons
Vous me donnez froid ( Basho)
vous éclairez
le temps en son passage
où vivre et mourir en poète
n'est pas écrire poésie
…
Tout au long du chemin qui conduit à
Nagoya, je compose des poèmes.
A la vue d’un voyageur ...
A la tombée du jour, au bord de la mer ...
Ici je défais les lacets de mes
sandales de paille, là je jette ma canne, si bien que l’année s’achève en
voyage.
L’année
s’achève
pour
moi chapeau sur la tête
sandales
aux pieds
Bashô
Journaux de voyage,
traduction René Sieffert, Publications Orientalistes de France, 1984
« Nozarashikikô, dussent
blanchir mes os… Notes de voyage. » pp. 30-31 »
Blanches branches ce matin,
Dussent-elles blanchir le temps du passage !