dimanche 27 décembre 2020

vendredi 25 décembre 2020

histoires de toujours

 





Dussent blanchir mes os
Jusques en mon coeur le vent
Pénètre mon corps ( Basho)

Sans croyance aucune
Perceptions seulement
Présences présences

Fumets du temps
Histoires de toujours

dimanche 20 décembre 2020

samedi 19 décembre 2020







déshabillés
bruissent leurs écorces
leurs transparences
mots disent
le monde des choses




jeudi 10 décembre 2020

Vibrations


 



Sans croyance aucune
Un son un seul

Ouverture seulement
A ce qui est

Vibrations



mercredi 9 décembre 2020

un destino semplice ed inatteso

 



La Vita non finisce mai: la Via che la conduce e porta conosce sempre nuove soglie e l'umana avventura senza fine ci abita, come un destino semplice ed inatteso ( Giordano Mariani )

La vie ne finit jamais: la Voie qui la conduit et la conduit connaît toujours de nouveaux seuils et l'aventure humaine sans fin y vit, comme un destin simple et inattendu

lundi 7 décembre 2020

Koans, des voies et des voix





"Quand vous pensez avoir compris un koan, il n'est plus un koan, dit le zen. Aussi, quand j'ai lu cette petite phrase : " la voie est sous vos pieds", elle ne m'a pas semblé être un koan, car j'ai eu tout de suite le sentiment de la comprendre. Marcher et méditer étaient les réponses bien sûr. Puis progressivement, tout m'est devenu obscur : que sont donc véritablement ces réponses ? Pas à pas, telles des boîtes de Pandore, elles ont délivré leurs lots de surprises, de joies et de questions. Le long du fleuve, une question revenait insistante : qu'est donc cette voie, est-elle une voie ou des voies, une voix ou des voix ? La contemplation du fleuve nous en apprendrait-elle quelque chose ?

Les haikus, ces étonnements sans cesse, éloges du minuscule ici et maintenant, en accompagnent le parcours. Et dans leur si grande proximité avec les mots intimes à chacun et la contemplation du monde, un chemin pourrait s'ouvrir. A l'image de ces lieux de passage par-dessus l'eau, il serait sorte de "gué", allant des conflits intérieurs que reflètent les mots, vers la fraîcheur et la liberté qu'ils peuvent prendre. Serait-ce là nouveau frayage entre psychothérapie et méditation, autres noms de notre modernité, de l'expérience intérieure ?"

Et si grand  merci à Giordano Mariani de l'avoir lu !
http://www.extemporalitas.org/la-via-la-vita/


" La voie est sous vos pieds" Ly-Thanh-Huê
Edition du net.


la voie est sous vos pieds

 





Sonne le vent

Bruissent les pas

La voie est sous vos pieds


https://youtu.be/71mI38kOnII

dimanche 6 décembre 2020

 








https://youtu.be/kDi-7T51I_A


Brassées rouges

Froidures

Le vent sur l'eau





lundi 16 novembre 2020

le fleuve nous médite-t-il ou méditons-nous le fleuve

 



https://youtu.be/-gvQsYeBptY


 

"Le fleuve est la métaphore du temps, de son flux, de son impermanence. Ici, impétueux torrent, là, calme et étale,  telle la vie changeante sans cesse, jamais sans douleurs ni tracas, il s’écoule. Il est peinture, poème, koan peut-être, énigmes sans fin, qui inspirent l’âme humaine. Alors, méditons-nous le fleuve ou le fleuve nous médite-t-il ? "

in " La voie est sous vos pieds " 
Ly-Thanh-Huê 
Editions du net


 

 


jeudi 12 novembre 2020

méditation

 



sur la montagne

la lune éclaire aussi

le voleur de fleurs ( Issa)


montagne en ses soucis sans fins

mais voilà la lumière 

sans fin elle non plus


https://youtu.be/9wsJkT0j9nE


mardi 20 octobre 2020

homme rêve d'une ombre


Homme, rêve d'une ombre
Pindare, VIII Pythique


Photos 1 et 2 : Lanlanhuê
Photos 3 et 4 :  D Fradin )


 

haikus d'automne

 



L'étang aux lotus
laissant les fleurs telles quelles
la fête des Morts ( Basho)


Ah ! Ce chemin
où personne ne passe
sinon le crépuscule d'automne ( Basho)


Photos : D. Fradin

mardi 6 octobre 2020

ai rêvé de rouge

 







ai rêvé de rouge

phalènes acouphènes 

mais c'était de nuit


l'automne est arrivé

venant visiter mon oreille

un oreiller de vent ( Basho)


souffle le vent

souffle le vent

dansent les mondes




lundi 5 octobre 2020

 





 



de chaque objet que l'on pose
il nait quelque chose 
qui ressemble à l'automne
Aratika Moritake 











sourires et mauvaises herbes

 





les laisser pousser 

comme de mauvaises herbes

tous ces sourires florissants