dimanche 9 juillet 2017

jeune à cent ans



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L'on ne nait pas jeune on le devient
Hokusai Katsushika disait :

"Depuis l'âge de 6 ans, j'avais la manie de dessiner la forme des objets. Vers l'âge de 50 ans, j'avais publié une infinité de dessins, mais tout ce que j'ai produit avant l'âge de 70 ans ne vaut pas la peine d’être compté. C'est à l'âge de 73 ans que j'ai compris à peu près la structure de la nature vraie des animaux, des herbes, des arbres, des oiseaux, des poissons et des insectes. Par conséquent, à l'âge de 80 ans, j'aurai fait encore plus de progrès ; à 90 ans, je pénétrerai le mystère des choses ; à 100 ans, je serai certainement parvenu à un stade merveilleux et, quand j'aurai 110 ans, tout ce que je ferai, un point, une ligne, sera vivant."
comment dire en vérité ce que fait entendre Hokusai peut-être qu'avec le temps la répétition  peut dépouiller les mots les formes les traits et les points de leurs scories d'où un certain bienfait de la répétition mais elle vient détruire sa propre nature en ne répétant plus du même mais en amenant du neuf
vie souffle et mots en ses lapsus ou inventions deviendraient alors opportunité jeunesse voire naissance  quintessence saisie enfin sur le seuil où le corps s'en va
un petit tour et puis s'en va et seul reste le temps de faire le parcours et l'expérience
est-ce ce pourquoi le singe sourit






 Singe, jouant avec un jouet, 1800, Hokusai ( 1760-1849 )

2 commentaires:

  1. J'éviterai de trop vouloir expliquer par quel processus le regard sur le monde devient plus frais, et l'action plus juste, pour les artistes en tous cas. Je crois que c'est vrai mais sans doute pas dans tous les cas. Je pense que c'est la conscience qui devient plus limpide, et que cela se fait par à-coups, allègements, éclaircissements sans doute subits. Je n'associe pas cela à la répétition qui pour moi va plutôt dans le sens de l'obscurcissement.

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  2. oui la conscience devient plus limpide mais j'ai le sentiment que de répéter le geste et le parcours, peut alléger tout dépend comment on conçoit la répétition sans doute, si elle répète et se plie sur la pulsion de mort alors elle n'est pas innovante mais si la répétition laisse tomber les ratés, les scories, le passé alors peut-être que la conscience peut devenir plus claire... comme le parcours de l'analyse... mais c'est une conception, reste à voir comment elle peut se mettre en acte, en vérité "vraiment" pour quelqu'un ; mais j'aime bien l'écho que vous faites entendre de votre position de danseur, peintre et écrivant... chaque formulation même si on ne le souhaite amène parfois dans une voie univoque... ( je parle de mes efforts d'énonciation ! ;-))

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