vendredi 30 mars 2018

ce songe furieux








le regard tourné vers l'intérieur de ton âme vers ce songe furieux pas encore cauchemar enraciné dans la jungle rapaces tu n'es plus que souvenir traces ou empreintes et le pire venin avec le temps y ruisselle eau printanière devenue elle arrose les herbes folles à flots à seau à verse à pleines vies  le long des pierres te souviens-tu elles sont toutes images images errantes d'un côté ou de l'autre de la terre joies devenues





6 commentaires:

  1. De ces étranges sourires, ces étranges personnages, ces regards intérieurs, ces voyages insondables vers les sources, les ailleurs inévitables, tu dis l'obligation d'aller puiser, d'aller se perdre pour peut-être se trouver, en tous cas trouver ce qui nous est nécessaire... tes mots procèdent de cette fascination douce, viennent comme caresser ces pierres, réveiller le songe caché, furieux, préviens-tu.

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  2. De cette mémoire du pire; ressouvenue, elle est devenue dans la douceur du sourire cette matière, ruissellement vital qui sourd de l'image et des mots.

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    1. le pire est toujours là dans les traces mémoire malgré le sourire
      que les mots nous amènent l'espoir d'autre chose espoir renouvelé sans cesse là ou ici ou ailleurs

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    2. C'est la force du sourire qui ruisselle en mots, de rendre la marque du pire vivable, ineffaçable certes, mais inscrite dans cet écart qui permet de la considérer d'"ailleurs". Très belle journée Huê. :-))))

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    3. merci chère Noëlle de vos mots

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