jeudi 24 mai 2018

vent matin



 
 


partir à la recherche des cerisiers en fleurs
mais revenir
avec des fleurs sauvages
(Sogi)

lever le nez 
et ne voir passer
que des nuages

le bruit que fait
un papillon qui mange
n'est que silence
(takahama)

océans
ou flaques
flic flac floc dans la bassine


partis partis
le vent
encore ce matin




4 commentaires:

  1. Invitation au voyage irrésistible des nuages... seule l'ombre du banc essaie encore de s'accrocher.

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  2. nuages, ombres, de choses ou d'humains qui s'envolent avec le vent, que reste-t-il pour écrire ? un banc vide face au vide
    " pour écrire il faut n'avoir pas la parole " comme tu le dis ; -) dans ton dernier texte atelier https://renethibaud.com/2018/05/24/atelier/ via @wordpressdotcom
    belle soirée René

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    1. Merci Huê. "Un banc vide face au vide", comme ces mots vont bien à la photo, et quelle immensité de part et d'autre.

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  3. Bruits et formes de ce silence...Fleur sauvages, papillons et le bavardage de la bassine. Le vent matin est un magicien, un vent mutin. Très bonne soirée Huê :-)))

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