dimanche 3 janvier 2021

"et l'année s'achève"

 







 

Tout au long du chemin qui conduit à Nagoya, je compose des poèmes.

 En allant voir la neige ...

 A la vue d’un voyageur ...

 A la tombée du jour, au bord de la mer ...

Ici je défais les lacets de mes sandales de paille, là je jette ma canne, si bien que l’année s’achève en voyage.

                    L’année s’achève

                    pour moi chapeau sur la tête

                    sandales aux pieds

 

Bashô

Journaux de voyage,

traduction René Sieffert, Publications Orientalistes de France, 1984

« Nozarashikikô, dussent blanchir mes os… Notes de voyage. » pp. 30-31 »



Blanches branches ce matin, 

Dussent-elles blanchir le temps du passage !


1 commentaire:

  1. À l'epoque les orientalistes peintres et intellectuels étaient critiqué. Je pense que leur vision peut être intéressante sur notre société ils voient ce que nous ne voyons pas

    RépondreSupprimer