lundi 22 septembre 2014

En transit temporaire




Le temps s'altère, entre deux escales. En suspens. Il compte ses moutons.  Et un, et deux et trois. Tous en nuages.





Sur les ailes


Loin des villes.


Une fois le grand passage, âmes errantes devenues, circule-t-on comme on voyage en avion ? En surplomb. Observant de loin la vie. Sans jamais s'inscrire dans aucune. Mais se projetant dans toutes. Intimités-odyssées. Et Calypso et Circé. En transit temporaire. Dans leurs îles éphémères.
Ecrire. Et puis retranscrire. 
Tous ces rêves de la vie. 
Et puis croire les habiter.
Encore. 
Toujours.
Bien qu'en surplomb. 

C'était
Sur l'aile d'un avion.




2 commentaires:

  1. Entre deux mondes, il suffit de regarder les nuages pour se croire libéré des contraintes de notre corps si lourd !

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    1. Lourdeur du corps, échappée du regard c'est vrai. Belle soirée à vous Marie Christine

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