Les mots se font vent, pierre ou bambous. Feuilles devenues bruissantes de paroles. Et le vent, et la pluie et puis la nuit. Je me sens parfois en panne quand le jour s'en va. Brume, chaleur , moiteur vers le grand large.
Dire. Et puis dire, encore. Et un jour peut-être ne plus dire.
Voilà le silence. A pas de loup, à pas de lune.
Dans cet abri de l'être, ne reste alors que l'indulgence envers la vie. Quand les mots miment la nature et se font flaques, taches ou griffures. Palette de rêves. Esquisses du monde.
Mais où est passé le monde ?
Mais où est passé le monde ?
Voilà l'été.
Courant d'air de la vie.
Vite.
Se reposer
Se souvenir
Oublier
Oublier
juste ce qu'il me fallait, là pour finir de me redessiner un sourire - merci
RépondreSupprimerLes mots enfin à leur place. Et les choses aussi. Et quelle belle photo d'arbre.
RépondreSupprimermerci à vous.
RépondreSupprimer