Elles étaient ombres à même la terre. Dans leur va-et-vient sable et verdure. Agapanthes en leurs promesses jardin. Dans leurs palabres familières. Du creux de leurs absences. Enracinées en pauvre pierraille. Pétales aux quatre vents. Mosaïques matière. Vibrant sur leurs chemins d'ombres et de lumières. Elles ont amené les choses à la parole. Souplesse irréductible, ondoyante, foudroyante, parfois si fuyante. Bruissements silences. Tu as cru y entendre le buisson des langues. Mélopées babels. Berceuses de mondes.
Vérité des ombres sur la photo et dans les mots...Comme ombelles, ombre belles, là et déjà estompées...sur la pente des agapanthes au nom si mélodieux. Merci pour cette douceur matinale, Huê...
RépondreSupprimerdes choses aux mots, tant d'étapes... merci de votre visite, Noëlle
SupprimerSur fb. un "ami", photographe à Fès et poète, a repris en écho :" " buisson des langues. Mélopées babels. Berceuses de mondes." Bonne soirée.
RépondreSupprimeroh merci à lui et à vous !
Supprimer