samedi 22 octobre 2016

du moi au je, au monde réhabité


Que reste-t-il du langage quand la parole a épuisé les mots qui racontaient le moi et toutes ses pauvres histoires ?

Reste la joie en ses joutes poésie. Couleurs chatoyantes sur le chemin de leur mise en forme. Quand ce qui se présente ne représente plus l'habituel.  Mais le devenir expressif de zones inconnues. 

Mondes de choses et de mots.Qui en passe néanmoins par le familier.

Plus qu'un dialecte, l'inconscient parle hors la langue. 

Hors-la-loi, d'images, de sons et d'écritures, agi par un pouvoir et un vouloir, ce sont des mondes en leurs formes improbables.


 













3 commentaires:

  1. C'est vrai; c'est ce "hors" qui appelle, qui met hors de soi, qui exproprie, qui fait basculer dans un élément plus qu'insu...là où se produira la trouvaille...

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  2. Une trouvaille hors-la-loi mais qui, cernée par un autre cadre donne parfois cet accent nouveau de fraîcheur et d'étrangeté. Je lisais ceci qui m'a réjouie et que je vous fais partager : " Jean Paulhan, cependant raconte de Braque, le " peintre discret" : on lui disait devant une nature morte: "Mais cet éclairage n'est pas dans la nature.-Et moi alors, je ne suis pas de la nature ?-Mais cette lumière encore, d'où vient-elle ? - Ah c'est d'une autre toile que vous ne connaissez pas." Et Braque va chercher l'autre toile.
    La lumière vient d'une toile, mais d'où vient-elle à l'autre toile ? C'est ce que l'histoire ne dit pas."

    Joie et fête de cette lumière et du regard qui la cueille... au soir. Belle soirée à vous.

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  3. J'ai aimé cette mise en lumière de Braque : en quelque sorte la lumière est ailleurs : l'"improbable rencontre" la place sur d'autres bords, et puis encore sur d'autres bords...Le regard la pressent... Lumineuse soirée à vous.

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